6, 73 et 1080
Publié le 13 Avril 2011
Hello. Quelques nouvelles après un début d'avril un peu chaotique...
Côté entrainement : beaucoup de boulot et donc moins de temps pour se reposer. Moins de temps pour courir aussi. Et pour ne rien arranger, j'ai décidé de faire du jardinage à la sauvage. Comprendre par là : passer 2 bonnes heures à quattre pattes dans le potager pour désherber à la main les pissenlits qui ne respectent rien. Position des pieds en hyperextension arrière qui a favorisé l'apparition le mardi suivant d'une belle ténosynovite du jambier antérieur; vulgairement appelée tendinite du releveur.6 jours de repos plus tard, j'ai donc repris doucement ce mardi 12 avril par un petit footing d'1h30 pépère allure 24 heures.Tout semble OK, je reprends donc tranquillement mon plan de prépa à l'Etoile Savoyarde. Départ dans moins de 90 jours...
Côté courses, j'avoue que la perspective d'un grand truc me manque, c'est dur de rester sans dossard, sans défi, entre janvier et juillet. J'ai même un moment envisagé d'aller courir une nouvelle fois la 6666 Occitane pendant le WE de Pâques mais dans un éclair de lucidité que n'aurait pas renié Descartes lui même, j'ai décidé que non quand même, fallait pas pousser mémé dans les orties. Du coup je me tâte sauvagement pour une participation au Grand Raid 73 le 21 mai. 73 kms et 5000m de D+ me semblent constituer une sympathique balade qui abordée en mode rando-course constituera une belle (très) longue sortie pour faire du volume. Inscription prête...
Côté matériel, je me suis fait plaisir en commandant la secondaire paire de chaussures qui m'accompagnera sur l'Etoile Savoyarde début juillet. Profitant d'un bon de réduction de 15% sur Wiggle, j'ai pu me dénicher une paire de NB1080 couleur "Red Chili" en double largeur et pour 80 euros au lieu de 140. Ben quoi, on n'est pas puni non ?
Et pour finir comme il se doit, un petit extrait d'un poème de Louis Aragon...
Rien n'est précaire comme vivre
Rien comme être n'est passager
C'est un peu fondre comme le givre
Et pour le vent être léger
J'arrive où je suis étranger
Un jour tu passes la frontière
D'où viens-tu mais où vas-tu donc
Demain qu'importe et qu'importe hier
Le coeur change avec le chardon
Tout est sans rime ni pardon