La réponse n'est (finalement) pas 42...

Quoi de neuf ? (à part la moitié de 18)

Or, je ne suis pas allé à Athènes pour y courir le marathon. La faute à une douleur au genou droit qui est apparue la semaine de toussaint et qui présentait tous les symptômes de la tendinite du fascia lata. C'est une vieille connaissance, début 2009 j'avais trainé cette même blessure pendant 3 mois. C'était d'ailleurs ma dernière blessure à ce jour...

Alors, comment ? De retour d'une sortie de 25 km superbe dans mon Languedoc natal, c'est là que j'ai senti la douleur caractéristique sur l'extérieur du genou. Le lendemain, sur une sortie de même pas une heure, le genou se mettait à couiner. Pire je ressentais une douleur à chaque fois que je pliais le genou dans la vie de tous les jours.

J'ai donc pris plusieurs décisions :

- annulation de ma participation au marathon d'Athènes du 10 novembre. Ce n'était pas de gaité de coeur mais je me voyais mal faire 42 km dans cet état. Et supporter les 2h30 d'avion le genou plié.

-  avancée de la période annuelle de "coupure" qui était initialement prévue à partir du 15 novembre, de retour du marathon. C'est donc parti pour 2 à 3 semaines très light en course à pied.

- rendez-vous chez mon dentiste pour une radio panoramique. Car en 2009 la cause de ma tendinite était une infection dentaire. Incroyable mais vrai ? Non pas tant que ça.

Bilan chiffré

Depuis ma visite à Léonidas, et compte tenu de toutes ces péripéties, voilà à quoi a ressemblé la charge des mes entrainements :

Semaine "Léonidas+1" : 3 sorties pour 33,5 km en 03h02.
Semaine "Léonidas+2" : 9 sorties pour 101 km en 08h37.

Semaine "Léonidas+3" : 10 sorties pour 132 km en 11h05.
Semaine "Léonidas+4" : 10 sorties pour 130 km en 11h01.

Semaine "Léonidas+5" : 7 sorties pour 101 km en 08h55.
Semaine "Léonidas+6" : 6 sorties pour 62 km en 05h26 (Coupure annuelle, semaine 1).

 

La tentation du vide

C'est curieux de se retrouver comme ça du jour au lendemain sans objectif. Le marathon d'Athènes devait cloturer mon année 2013 de course à pied. De retour en Grèce après le Spartathlon, ce devait être l'occasion de "boucler la boucle". Bon, ce ne sera pas le cas. J'en resterai donc à 3 dossards en 2013, soit ma plus petite année en la matière depuis 2009. Il est encore un peu tôt pour faire le bilan, je m'en occuperai début décembre lorsque les préparatifs de 2014 se préciseront.

Pour l'instant, je me tiens sur le rebord d'une montagne dont j'ai gravi le sommet et d'où je me tiens assis, les pieds dans le vide. Je regarde le chemin parcouru et j'ai le vertige. 2013 va être une 3ème année consécutive à plus de 7000 km courus, avec deux courses magiques disputées et une balade agréable à Belvès. Je finis cette année plus fatigué que les années précédentes. Pas tant sur un plan physique mais bien mentalement. Besoin de couper, de faire autre chose. Commencer à écrire un nouveau roman me fait du bien. Curieusement mon genou a retrouvé la forme depuis quelques jours. J'ai ainsi pu courir deux fois deux heures en deux jours. Mais pas davantage par souci d'économie et phase de coupure à respecter. Je ne sais pas encore de quoi sera faite l'année 2014. Mais j'ai déjà des petites idées derrière la tête et je sens qu'après une semaine de coupure, les bourgeons de l'envie poussent déjà... Pas forcément des envies délirantes côté dossard, plutôt l'envie de courir sans objectif démesuré, au plaisir, avec des OFF et quand même un objectif compétitif unique sur l'année. A voir...